Comme souvent à Louis 2, nous faisons plus de
bruit que le maigre public monégasque, la retransmission télévisée a
semble-t-il eu raison d'une bonne partie du "kop" monégasque. Les
Racingmen peinent à nous saluer, Gervais vient malgré tout nous
saluer avant l'échauffement des joueurs, peut-être n'est-il pas au
courant de la grande fumisterie qui se trame en coulisses…
Début des hostilités
: nous sommes aux anges lorsque Tonio Sibierski (un des moins
mauvais Samedi soir) propulse le ballon dans les filets sur le
premier corner lensois. Trois minutes de jeu, 1-0 pour Lens,
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c'est sûr cette fois nos joueurs vont
briser le signe indien : "une Chanson, allez Lens, allez !"
reprenons-nous de plus belle…
Malheureusement, nos
encouragements nourris et répétés ne semblent guère transcender nos
joueurs, qui tombent très vite dans une torpeur et une médiocrité
dignes des pires moments de l'époque courbisienne… A l'arrière, Coly
et Traore délaissent régulièrement le marquage dans leurs couloirs
respectifs, ce dont profitent les attaquants monégasques pour
égaliser suite à une mauvaise relance de Traore. Et de 1 !
Les quelques
velléités offensives menées par Blanchard, Sibierski et Diouf sont
vouées à l'échec car par trop molles, quant a Sakho il semble perdu
sur la pelouse. Coridon nous régale de sa première et unique
offensive du match par un numéro d'artiste solitaire dont il a le
secret. Malheureusement, son 15ème crochet est intercepté…Dernier
tir de Diouf, sans aucun problème pour Roma. Entre-temps, Gus nous a
sauvé la mise à deux ou trois reprises, faisant passer des sueurs
froides dans les rangs des supporters artésiens.
Nos craintes sont
justifiées par la pitoyable deuxième période des Racingmen, qui
sombrent très vite devant les changements d'aile répétés de Monaco.
Le milieu de terrain est inexistant, la défense hyper-fébrile, et
l'attaque beaucoup trop loin des autres lignes… Warmuz est ainsi
logiquement crucifié à trois nouvelles reprises : Bierhoff (une
nouvelle fois oublié par Traore), Jugovic et Nonda (sur un penalty
plus que discutable) corsent ainsi l'addition.
Les chants des lensois
se meurent alors devant une telle déroute…Les rentrées de Pedron,
Lachor et Moreira n'y changeront rien, il y a belle lurette que
la messe était dite. Dans les têtes, Lens ne voulait pas de ce match.
Rangez drapeaux, écharpes et trompettes, chers supporters on s'est
moqué de vous ! |