La Voix du Nord, toutes éditions : «Pour un tas de raisons, c'était un match charnière. Un des ces rendez-vous clés sur lequel une équipe portée par une forte ambition comme l'est celle de Lens depuis quelques semaines, peut investir utilement. Que le Racing sérieux, imperturbable et conquérant de Joël Muller l'ait négocié au mieux de ses intérêts ; qu'il soit parvenu au terme d'un match bien maîtrisé - malgré un penalty initial de Leboeuf - à retrouver rapidement une ligne directrice forte pour égaliser, puis aller chercher une douzième victoire en or massif, confirme ce que nous savions déjà. A savoir que l'année qui s'annonce pourrait bien être celle d'un football artésien retrouvé et d'un collectif qui ne se dérobe jamais devant ses responsabilités.»

La Voix du Nord, locale Lens : «Si Antoine Sibierski a sans doute demandé une "bicyclette" pour Noël, rapport à son retourné acrobatique réussi contre Nantes, Joël Muller est certainement comblé au-delà de ses rêves en atteignant, avec son équipe, la trêve des confiseurs en tête du classement.»

Nord Eclair, toutes éditions : «Quelle est belle cette victoire ! Les supporters marseillais ne seront évidemment pas d'accord avec nous. Pas ceux qui étaient à côté de nous en tout cas. "Quoi, vous applaudissez une équipe comme ça ?", nous ont lancé quelques fanatiques. Ben oui, forcément ! On se doit de féliciter le courage des Sang et Or, leur abnégation à lutter jusqu'au bout et à tenir même dans les moments les plus chauds.»

Nord Eclair, locale Lens : «Malgré un premier penalty de Leboeuf, les Lensois sont parvenus à arracher une victoire excessivement importante au stade Vélodrome. Par deux fois de la tête, Diouf, avant la pause, puis Coulibaly, en fin de rencontre, ont assommé l'OM... et propulsé le Racing vers les sommets. [...] Au fait, et si maintenant, le Racing y allait au bout !»

La Provence : «L'OM et Lens ont livré l'un des meilleurs matches vus au Vélodrome depuis longtemps. Les Olympiens, inattentifs sur deux coups de pied arrêtés ne méritaient pas de perdre (2 - 1). Sévère. Et même injuste. L'OM n'aurait pas dû perdre ce match-là. D'abord parce qu'il est inconcevable de gâcher une aussi belle soirée de football, d'aussi généreuses intentions par des fautes d'inattention sur des coups de pied arrêtés qui coûtent cher. Deux buts de la tête concédés contre Lorient, deux autres contre Lens, c'est trop. Injuste aussi parce qu'à un but refusé à Diouf pour un hors-jeu bel et bien réel en première mi-temps, est venu s'ajouter un but refusé à Bakayoko sur un coup de tête à bout portant. Et que Baka, lui, n'était pas hors-jeu. Difficile de ne pas situer dans cet épisode le tournant d'un match longtemps indécis et équilibré. Trois minutes après cette annulation d'un but valable et bien construit, Coulibaly plaçait à son tour un coup de tête victorieux, synonyme de victoire. Victoire pour le leader du championnat, qui a justifié son statut, mais que l'OM aurait bien mérité d'accrocher à son tableau de chasse. L'année se termine donc sur une défaite, mais elle n'a rien de commun avec les précédentes. Et ne doit pas remettre en cause les derniers bons résultats.»

La Marseillaise : «Il est des défaites qui font mal. Celle que l'OM a concédé hier soir face à Lens fait partie de cette catégorie. (..) Il y eut un fait important. La sortie de Leboeuf à la 18e minute sur blessure après avoir donné l'avantage à son équipe sur penalty. Une élongation qui tombait mal l'obligeant à quitter ses partenaires dans un match de cette qualité. On connaît l'emprise du capitaine marseillais sur ses partenaires et sa présence solide en défense. Du coup la construction de l'ensemble marseillais fut modifiée et ce ne fut pas une bonne chose. (..) Victoire presque logique ; défaite difficile à avaler. Elle s'explique malgré tout par une différence de qualité collective pendant les 90 minutes de la rencontre. L'OM nous a offert un très bon spectacle, finalement mal récompensé.»

Site officiel de Marseille : «Malgré une excellente entame, les Olympiens ne se sont pas remis de la sortie sur blessure de leur capitaine Frank Leboeuf. Bousculés en seconde période par les flèches lensoises, ils n'ont pu empêcher le leader de s'imposer sur leur pelouse. Une défaite au goût amer.»

Site officiel de Lens : «Face à des Marseillais en pleine renaissance et invaincus depuis six rencontres de championnat, le challenge se révélait, au moment de se rendre au Vélodrome, à la mesure de ceux qu'ont déjà relevé les Sang et Or. Après une entame de rencontre à l'avantage de l'Olympique de Marseille, le Racing a su trouver les ressources pour revenir dans la rencontre et finalement l'emporter grâce à Adama Coulibaly.»

Football365.fr : «Vendredi au stade Vélodrome, Marseille ne méritait sans doute pas de perdre face au leader du championnat de France. Mais voilà, le RC Lens a en ce moment l'insolente réussite qui sied aux champions. Deux coups de tête de Diouf et Coulibaly permettent aux Nordistes de songer très sérieusement au titre.»

Sport24.com : «Le leader lensois est parvenu à s'imposer 1-2, au stade Vélodrome, face à une bonne équipe de l'OM qui a quelque peu manqué de réalisme. Les Nordistes terminent l'année en beauté et consolident leur première place. Pour Marseille, c'est la fin d'une série de six matches sans défaite.»

AFP : «Lens a terminé l'année en fanfare et affirmé un peu plus ses prétentions au titre en allant battre Marseille, équipe en forme du moment, et en montrant une solidité défensive et une maîtrise collective impressionnantes, vendredi en match avancé de la 19e journée du Championnat de France de football. Les Phocéens, en forme ou pas, devaient se rendre à l'évidence : Lens leur est nettement supérieur cette saison.»

Reuters : «Le leader du championnat a ainsi conforté sa place en tête du classement, portant son avance à huit points sur ses plus proches poursuivants - Lyon, Auxerre et Lille, les Nordistes jouant samedi, alors que les deux autres rencontres ont été reportées en raison des conditions météorologiques. Invaincu depuis six rencontres de championnat, l'OM a pour sa part laissé échapper une belle occasion de faire chuter les champions d'automne. En remportant une victoire heureuse sans être illogique, Lens a conforté son leadership en tête du championnat, goûtant avec sérénité la joie de vacances amplement méritées.»