La synthèse du match

Le Calendrier du RC Lens Le calendrier complet de D1

Les matchs entre Lens et Marseille sont toujours des matchs spéciaux, très chauds. Si le déploiement de CRS dans la ville apparaît superflu, sur le terrain, ce fut une autre affaire et les duels étaient très âpres. Marseille proposait, lors de cette troisième confrontation, une équipe renouvellée, pour la n-nième fois cette saison, lors du mercato avec pas moins de six arrivées alors que l'OM semblait avant la trêve avoir trouvé la bonne carburation. A en perdre son latin. Lens, quant à lui, était confronté au départs de ses Africains, Diouf en particulier, pour la CAN, et au transfert de Sakho qui décimaient son attaque. Ce match était donc très attendu pour jauger cette équipe Le match Feuille de Match Analyse Vu à la Télé Réactions Photos Dans la presse Résultats Classement Stats... Avant match Présentation A la loupe... L'avis de l'OM lensoise pendant la CAN. Aussi, Muller proposa un schéma tactique inédit en attaque avec un Moreira retrouvant son aile droite en début de rencontre, Sibierski à la pointe de l'attaque et Coridon au milieu. Mais bien vite, Moreira reprit sa place à la pointe de l'attaque lensoise. Un bon match d'Antoine Sibierski en attaque Après dix minutes de flottement, les Lensois prirent peu à peu le jeu à leur compte. Moreira, bien lancé par Sibierski, échoua deux fois dans des angles fermés puis vit sa tête décroisée longer la cage de Runje. Lens gâchait ainsi de belles occasions. Le match s'est sans doute joué en première mi-temps où l'efficacité lensoise fit défaut. Et quand à l'approche de la mi-temps, Sibierski partit seul au but et fut repris par Leboeuf, tout Bollaert crut au pénalty. Malheureusement, l'arbitre ne broncha pas. L'arbitre eut la même réaction après la réprise sur Moreira qui s'écroula après avoir fait un crochet sur Leboeuf. Ces deux actions demandent un ralenti... M.Poulat ne fut pas décidé à siffler pénalty ce soir Et ce qui advient en général après une domination stérile, se produisit : Marseille trouva la faille par Rivera qui transperçat la défense lensoise jusque là irréprochable à la 63°! Aïe ca fait mal. Mais le public savait que son équipe était capable de remonter un tel handicap et ne s'inquièta pas plus que cela. Le buteur olympien face à Blanchard Malheureusement, Muller décida de faire rentrer deux attaquants, Rodriguez et Bucher, et de diminuer ainsi son milieu en enlevant Coridon et Lachor. Tactique qui échoua. En effet, les défenseurs lensois n'avaient d'autres possibilités que de lancer de lointains et imprécis ballons aux attaquants faisant ainsi la joie des défenseurs adverses qui n'avaient qu'à repousser le ballon pour trouver leur milieu. Et Lens n'eut pour ainsi dire qu'un demi-occasion par Pédron dans la dernière demi-heure alors que Marseille lança des contres assassins et faillit doubler la marque en fin de rencontre par Alfonso puis Andre Luiz. Duel entre Sikora et Andre Luiz Lens ne gagnera donc pas la Coupe de France cette année, faute de conclure ses occasions. Cet échec, première défaite à domicile cette saison, fait mal mais n'est sûrement pas un coup d'arrêt. En tout cas, la réponse sera donnée jeudi face à Paris. Il faut maintenant rebondir. Malgré tout, Moreira s'est senti bien seul au sein de l'attaque sans son compère Diouf et malgré une bonne prestation de Sibierski. S'il vous plaît, Monsieur Martel, trouvez-nous un attaquant avant la fin du mercato !

On a aimé...

La prestation de Sibierski qui est à créditer d'un bon match, même s'il a eu tendance à en faire un peu trop et à ne pas toujours avoir une bonne vision du jeu. La prestation de Wallemme, véritable patron de la défense, toujours là où il faut.

On n'a pas aimé...

Les fumigènes lancés par les Marseillais. Tiens ce n'est pas interdit ? Tiens, ils ne sont donc pas fouillés à l'entrée ? Cette pleureuse de Leboeuf toujours en train de gueuler après l'arbitre, en train de contester sans jamais se prendre un carton. Inadmissible ! La solitude de Moreira en attaque : Vite, un attaquant ! Le schéma tactique après le but marseillais. Sacrifier son milieu au profit des attaquants n'était pas la solution pour marquer car pour marquer, un attaquant doit recevoir la balle. Et les balles balancées devant étaient du pain béni pour la défense olympienne.

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