C'est
logiquement que le tacticien Artésien affichait le 3-5-2 du début de
championnat avec Coulibaly, Ismael et Traoré en défense, Lachor,
Blanchard, Coly, Pedron et Coridon au milieu, Diouf et Moreira, devant.
Pape Sarr, pour la deuxième fois, débutera donc le match sur le banc de
touche.
Comme
à son habitude, Lens démarre sur les chapeaux de roues et
presse les Bretons dans leur moitié de terrain sans vraiment
se procurer d'occasions franches. Il faudra un exploit de Valérien
Ismael pour que les Artésiens marquent par deux fois, d'abord par un
coup franc de 25 mètres, contré deux fois (11') puis par une tête à
la suite d'un corner tiré par Stéphane Pédron (13'). Menés de deux
buts au quart d'heure de jeu, la tâche s'annonçait particulièrement
difficile pour des Rennais jusque là bien pâles.
Etant venu avec des
ambitions plutot défensives, le plus dur avait l'air d'être fait
pour les sang et or, d'autant plus que les Bretons, brouillons dans
l'entre-jeu, ne prirent pas la partie à leur compte. En effet, ne
profitant pas des espaces, ces derniers ne firent que s'embourber
dans leur milieu n'arrivant jamais à forcer un collectif Lensois
très bien en place.
Passée l'euphorie
des 2 buts, les 600 suporters Lensois noient leur ennui dans les
chants et ne devront se contenter que de la sortie de Stéphane
Pédron, souffrant d'une élongation aux abducteurs, pour voir un peu
d'animation dans ce match. Pape Sarr fait son entrée à la place
vacante de milieu offensif. Normalement milieu défensif mais ayant
précédemment joué en tant que défensur, l'international Sénégalais
montre ainsi sa polyvalence ainsi que sa multitude de qualités.
Curieusement, et
malgrè un pseudo-pressing de Rennes, c'est Lens qui se procurera la
meilleur occasion à la suite d'une montée impressionnante de
Ferdinand Coly, très en forme, qui centre pour Daniel Moreira seul
dans la surface. Proprement, Durand, le gardien des rouges,
intervient et bloque cette balle de 3-0 (30').
Curieusement, et
c'est ce qui fait la magie du football, c'est Rennes, qui 2 minutes
plus tard, réduira la marque par une tête d'Arribagé sur un corner
tiré par Monterrubio (32'). Ce but aurait pu être le déclic pour le
Stade Rennais, mais il n'en fut rien et sans aucune autre occasions,
la première mi-temps se termine sur ce score de 1-2...
...Pour reprendre
sur le même rythme. Lens tient sa position et Rennes n'arrive pas à
s'introduire dans la surface des visiteurs et ce, malgrè l'entrée de
joueurs offensifs comme Gourvenec (55') et Danic (71'). De l'autre
coté, c'est Charles-Edouard Coridon, peut-être un peu trop engagé
comme en témoigne le carton pris sur un tackle dangereux (53'), qui
laisse sa place à Antoine Sibierski (62').
C'est dans le
dernier quart d'heure que l'on verra le réveil de Rennes, notamment
grâce au courage d'Olivier Echouafni, qui est l'auteur d'une bonne
tête (76') ainsi que d'une frappe lointaine mais dangereuse (79').
Il faudra un grand Guillaume Warmuz pour empêcher les Bretons de
revenir au score. Voyant son équipe complétement retranchée dans sa
surface, Joel Muller décide d'assurer le score en sortant Daniel
Moreira pour le jeune défensur Jabi (84').
Comme à Lorient, le
racing souffre et ce ne sont pas les quatre minutes d'arrêts de jeu
qui arrangeront ses affaires. Malheureusement pour les Bretons, le
temps ne changera rien et Lens repart avec les 3 points de la
victoire.
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