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 José Pierre-Fanfan | | Paris SG - Lens
Par Franck Caroulle Date 28/1/2001
La 24éme journée du championnat devait marquer le début du renouveau « Sang et Or » en terres Parisiennes, avec une équipe ayant pris conscience de ses lacunes. Et bien, la réponse sous forme de défaite n'incite guère à l'optimisme… |
LA SAISON
EST DEJA TERMINEE ? |
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La synthèse du
match |
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Les Lensois ont entamé
cette rencontre de la
meilleure des façons possibles en obtenant deux corners de suite
dans les deux premières minutes. Ensuite, les Parisiens sont revenus dans
le match et sur leur première véritable offensive ouvrent le score
à la 7éme minute : sur une frappe contrée de Christian par
Sikora, la balle revient dans les pieds d'Edouard Cissé qui adresse
une superbe frappe sous la barre de Guillaume Warmuz, qui ne peut
que constater les dégâts.
Après ce but, les Artésiens vont
avoir un peu de mal à revenir dans le match et ce sont les hommes de
Luis Fernandez qui sont les plus présents sur le terrain avec
quelques offensives infructueuses de Laurent Robert et Peter Luccin
auxquelles Esteban Fuertes et Antoine Sibierski tentent de
répliquer.
Pour autant, les "Sang et Or"
ne s'en laissent pas trop compter et s'offrent même le monopole du
ballon durant les 20 dernières minutes de la première mi-temps.
El-hadji Diouf et surtout Esteban Fuertes, seul face au portier
Parisien à la 38 éme minute, tentent en vain de surprendre Lionel
Létizi. Quand Mr Sars siffle la mi-temps, les Lensois semblent
bien revenus dans le match et peuvent espérer revenir au score en
seconde période.
Au retour des vestiaires, les deux équipes
semblent remontées et les Lensois veulent revenir au score. Ainsi,
ils s'expose aux contres Parisiens de Laurent Robert, qui notamment
râte l'immanquable seul face à Guillaume Warmuz à la 54 éme minute,
après un hors jeu oublié par l'arbitre assistant ... ce n'est donc
que justice !
Pendant ce temps, les Lensois se procurent
de multiples corners, dont un à la 60éme minute qu'Esteban Fuertes,
sans compter sur la présence d'Algérino, est à deux doigts de
transformer.
Puis peu à peu, la rencontre sombre à
l'initiative des Parisiens qui commettent de nombreuses fautes en
milieu de terrain. Ces fautes sont certes sanctionnées par des
cartons jaunes, mais enlisent la rencontre. L'ennui gagne les
travées du parc des princes, qui se réveillent toutefois sur une
incursion d'Anelka dans la surface Lensoise à la 85éme minute et
pour réclamer un penalty sur Christian à la 87éme.
La
rencontre tire alors à sa fin et les Artésiens semblent
résignés... jusqu'à la dernière minute où Lionel Letizi sauve
in-extremis un ballon que Daniel Moreira voyait bien au fonds.
Dommage !!!
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On a
aimé... |
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- L'ambiance d'avant et
d'après match des 3000 supporters
Lensois qui avaient fait le
déplacement,
- Le nombre de
corners obtenus par les "Sang et Or",
- L'activité de
El-hadji Diouf, la ténacité de Cyril Rool
et l'abatage en milieu de terrain de Jocelyn
Blanchard,
- Malheureusement, les conséquences à
venir
de cette défaite qui va peut-être permettre le
remaniement de l'encadrement sportif du Racing,
- La victoire de
nos voisins Lillois...
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On n'a pas aimé... |
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- Le
match
, ennuyant au possible, avec un bloc défensif parisien regroupé
après leur but,
- Les nombreuses
fautes Parisiennes
à 40 mètres de leurs buts que l'on peut assimiler
à de l'anti-jeu,
- Le manque d'imagination dans le jeu
des Artésiens,
- L'exploitation
Lensoise des corners obtenus,
- Les limites du jeu de Ferdinand
Coly et d'Esteban
Fuertes,
- Un jeu organisé en 3-5-2
avec sur la droite Eric Sikora, parfaitement pris par
Laurent Robert,
- LA DEFAITE qui compromet l'avenir
...
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