Michel Ettore : « Ce n'est pas moi qui fait la tactique. Mais mon avis personnel, c'est que le meilleur moyen de défendre, c'est d'attaquer ».
Puisse Muller s'inspirer des propos de son adjoint, propos que n'aurait pas reniés le Druide lui-même !
Et Gervais Martel d'enfoncer le clou: « l'ambition sera de retrouver le véritable jeu du RC Lens, un jeu basé sur l'offensive, qui va de l'avant, un jeu avec une prise de risque intelligente, un jeu agressif dans le bon sens du terme. Ce style là, on ne l'a pas vu la saison dernière (…) On ne peut pas jouer autrement à Lens avec quarante mille spectateurs derrière nous.
Non, on ne peut pas…
Et Patrices Bergues d'en rajouter une louche finale: « Il faut impérativement repartir de l'avant., retrouver un Lens dynamique et surtout avoir du plaisir à venir à Bollaert. Il faut renouer avec la passion.»
Bon, Joël, si avec tout ça tu n'as pas compris ce qu'on attend tous de ton équipe…
Jean Guy Wallemme à propos du Jubilé Boli: « Après dix minutes et deux buts dans nos filets, j'ai poussé une gueulante. C'était un match de fête, mais j'ai pas pu m'empêcher. »
Ne t'en empêche surtout pas ! L'équipe a tellement manqué de remontages de bretelles ces deux dernières saison…
Joel Muller avant de partir à Vichy : « Ça va très très bien. Les joueurs sont extrêmement réceptifs et très appliqués. Ils font preuve de beaucoup d'attention et ils sont très disponibles. A l'évidence, ils ont envie de bien préparer la saison. C'est très agréable. »
Connu pour sa rigueur et sa sincérité, les propos du nouvel entraîneur sang et or semblent... très très encourageants !
Patrices Bergues à propos du foot anglais : « Là bas, il y a une passion incroyable pour le foot. Celle qu'on connaît à Lens existe partout, et en plus fort. Wenger m'avait prévenu : « C'est Lens, mais puissance 10 ». Le plus étonnant, c'est l'amour que portent les gens à leur club. Quand ils sont déçus, ils ne sifflent pas, ils pleurent. »
No comment…
Stéphane Pédron :« J'ai déjà de bons contacts avec Lamine Sakho, El Hadji Diouf, Eric Sikora ou Esteban Fuertes. Ce midi, j'ai aussi mangé avec Jean-Guy et Antoine Sibierski. A entendre ceux qui étaient là l'an passé, il y a une grosse envie de réussite après la saison dernière ratée par le RCL. Je découvre aussi le nouvel entraîneur Joël Muller. Lui, il est à fond dans son boulot. Il nous a tenu un discours que j'ai trouvé encourageant. Sa base est le travail et la discipline, obligatoire à ce niveau et qui a peut-être coûté sa mauvaise saison aux Sang et Or.
Des propos encourageants, tant sur le nouvel esprit lensois que sur celui de l'ancien Vert. Et qui montrent que Wallemme a déjà entrepris son travail de mobilisation collective.
Joel Muller : « J'ai jamais mangé autant de pizzas que depuis que je suis à Lens ! »
Mais que fait Jean Guy ? Chargé de l'intégration des nouveaux, il n'a pas encore montré le chemin des friteries à son coach !
José-Karl Pierre-Fanfan : « Lens est un club que je n'oublierai jamais. C'est le club qui m'a mis le pied à l'étrier en D1. C'est un club formidable avec des gens et des supporters extraordinaires. »
Allons, tu nous fait rougir José ! Nous aussi on ne t'oubliera pas. Vivement le 2 février, que l'on puisse fêter ton retour à Bollaert !
Patrices Bergues: « Travail, beaucoup de travail et de patience. Nous ne serons pas champions l'an prochain. Il faut laisser le temps au temps. »
C'est étrange, quand ces choses là sont dites par Bergues et plus par le ventripotent et enfumé Courbis, c'est subitement beaucoup plus crédible.
Philippe Brunel : « J'ai été Lensois pendant de très nombreuses années. J'ai d'ailleurs sans doute fait la saison de trop. Il faut que je rebondisse. Pourquoi pas à Lille ? »
Pour rebondir, il faut être gonflé, et visiblement, le Philou semble l'être.
Antoine Sibierski : « Si je dois partir de Lens, c'est pour plus grand et en l'occurrence, ce n'est pas le cas de Lille. »
Sibierski veut lui aussi rebondir, mais pas plus bas. Lui aussi est gonflé, mais plutôt au niveau des chevilles. Ou comment réussir à se rendre antipathique de tout le monde, même des Lillois…
Joël Muller : « Je veux des bosseurs, pas des pleureuses !»
Quand on parle de Sibierski...
Esteban Fuertes à Vichy : « Aïe ! Yé mé souis fé mal au cou en fésant oune touche ! »
La concurrence devant aurait-elle enfin donné au «goléador» Argentin un bon coup de pied au cou ?
Michel Docquiert, directeur sportif de Wasquehal à propos de Majid Oulmers, pas retenu par Muller pour le stage de Vichy : « Il est extrêmement déçu. Il espérait revenir à Lens par la grande porte. Là, cette porte s'est refermée. »
Un vrai numéro 10 offensif comme Lens n'en a pas eu depuis longtemps, et qui avait l'envie de réussir, forcé de rester au port. Pourquoi lui ? Lens, ou le retour de l'éternel gâchis de la jeunesse talentueuse…
A Jean Guy Wallemme le mot de la fin : « L'argent et la télé peuvent faire tourner les têtes. Mais il faut relativiser : on n'est QUE footballeurs. On n'a rien fait… J'ai plus de respect pour des médecins qui sauvent des vies ou des inconnus qui aident des gens à vivre mieux.»
Il a encore une fois raison, Jean Guy. Tout ça n'est finalement que du foot, donc quelque chose de pas très important. Sachons nous en souvenir au moment de repartir pour une nouvelle saison… |