Au retour des vestiaires, les joueurs du FC Nantes
Atlantique semblent plus volontaires et veulent vraisemblablement revenir
vite au score...
Dès la 51éme minute, Frédéric Da Rocha
pense y parvenir de la tête mais Guillaume Warmuz veille au grain et
arrête sa tentative sur la ligne.
Alors, puisque le score n'évolue guère en faveur de ses
joueurs, Reynald Denoueix fait rentrer pour la dernière demi-heure deux attaquants
vifs (M. Vahirua et W. Dalmat) afin de bousculer la bonne organisation
mise en place par Joël Muller.
Ces deux joueurs apportent sensiblement
plus de vitesse à l'attaque Nantaise qui commence à réellement
s'impatienter et à s'énerver. Témoin de cette tension, l'agression de
Pierre-Yves André sur Daniel Moreira à la 67éme minute, alors que le
premier vient de manquer une reprise de la tête seul au second poteau du
but laissé vide par Guillaume Warmuz.
Les Nantais poussent et sont de plus en
plus présents dans le camp Lensois, mais doivent tout de même attendre un
coup de main de l'arbitre pour égaliser. Sur un centre venu de la droite,
Nestor Fabbri, pourtant hors de l'action, s'écroule avec beaucoup de
métier dans la surface et Monsieur Poulat siffle alors un penalty
qu'Olivier Quint transforme en prenant Guillaume Warmuz à
contre-pieds.
Les Artésiens qui s'étaient fait à
l'idée de prendre trois nouveaux points continuent à jouer tous les
coups à fond et sont récompensés à la 86éme minute, quand Eric Sikora
récupére un ballon dans les pieds Nantais, qui arrive sur Lamine Sakho
pour un centre instantané. Dans la surface, le talentueux Sénégalais
de Lens, El Hadji Diouf, place une tête puissante hors de portée de
Mickaël Landreau.
Les "Sang et Or" tiennent alors leur
victoire (synonyme d'une place de Leader) et ne la lacheront plus, malgré
les quatre minutes de jeu supplémentaires.
La solidarité et la volonté de toute l'équipe
Lensoise, associées aux talents d'organisateur de Stéphane Pédron,
Charles-Edouard Coridon et El Hadji Diouf (qui n'hésitent pas non
plus à éxécuter des tacles défensifs au besoin) ont eu raison de la
fougue Nantaise.
Cette victoire est celle des "tripes"
et de la rigueur : Pourvu que ça dure ! |