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Les
transferts sont pourtant lancés officiellement depuis près d'un mois
mais les différentes incertitudes sur les 18 clubs qui constitueront la première
division, le manque de réussite des "grosses écuries" la saison dernière
ou la qualification Européenne de clubs comme Lille ou Sedan qui ne seront
pas très actifs sur le marché sont autant de raisons qui expliquent la
timidité du marché.
Côté Lensois, dans ce contexte
craintif, il faut pourtant s'activer sur le marché pour pallier les
insuffisances de la saison dernière... |
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1 - Couvrir les 80 MF dépensés avant de continuer à recruter |
Afin de s'attacher les services le
El-Hadji Diouf, Stéphane Pédron et Pape Sarr, le staff Lensois a mis la
main à son porte-feuille et a déjà dépenser la somme de 80 MF. Pour poursuivre le recrutement par d'autres joueurs
tout en continuant d'assurer l'équilibre financier du club, Jean-Luc
Lamarche va devoir concrétiser quelques départs de joueurs Lensois,
synonyme de rentrées financiéres, avant d'enregistrer de nouvelles
arrivées.
Continuer de verser des indemnités de tranferts sans certitudes
d'enregistrer des recettes placerait le club dans une situation financière
qui le contraindrait à des cessions en dessous des prix
espérés.
Situation délicate vu le calme
actuel du marché. |
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2 - Entretenir les contacts en attendant le lancement
des transferts |
Puisque les mouvements sont rares,
que peu de clubs sont actuellement en possibilité de s'attacher les
services des quelques joueurs Lensois sur le départ (Rool, Pierre-Fanfan,
Sibierski ou Fuertes) et que par ailleurs il faut "vendre avant
d'acheter", le staff Lensois doit entretenir le contact avec les
joueurs potentiellement Lensois en s'assurant qu'ils ne s'engagent pas
ailleurs... en attendant un ou deux départs. |
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3 - Réduire le nombre de contrats professionnels |
Actuellement 35 joueurs sont sous
contrat professionnel avec le RC Lens (cf. Equipe)
et la saison prochaine, notre club ne jouera jusqu'en Décembre qu'une
seule compétition : le championnat. Autant dire que dans
cette situation, coûteuse en terme salarial, plus de la moitié des
joueurs professionnels ne seraient même pas retenus dans le groupe et l'équipe
de CFA serait totalement professionnelle. Autant dire
qu'humainement et financièrement, cette situation est intenable. Il va
falloir "dégraisser" comme le dit Jean-Luc Lamarche ! Mais dans
quelles conditions ? |
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4 - Gérer le nombre de joueurs Extra-Communautaires |
Bien que le nombre de joueurs
extra-communauté Européenne maximal sur une feuille de match soit passé de
3 à 5, il faut composer avec cette donnée et ne pas croire que l'ensemble
des problèmes pourrait être réglés par l'arrivée de joueurs
étrangers. Quatre joueurs actuellement Lensois (Grozdic, Fuertes, Bejbl et
Coulibaly) sont déjà dans cette situation et ne laissent plus qu'une
possibilité dans ce domaine à moins d'un départ... |
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5 - Prévoir la Coupe d'Afrique des Nations |
En janvier prochain, la Coupe
d'Afrique des Nations reprend ses droits et les joueurs concernés
s'absentent pour une durée de 4 à 6 semaines pour une compétition intense
où les risques de blessures existent. Avec Pape Sarr, Ferdinand Coly et
El-Hadji Diouf pour le Sénégal, Adama Coulibaly pour le Mali et peut-être
Bouabid Bouden et Abdelmajid Oulmers pour le Maroc, nous risquons d'être
bien représentés là-bas. Simplement durant cette période, en France le
championnat et les coupes se poursuivront... avec quelle équipe
? |
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6 - Conserver des joueurs
polyvalents |
Certes, nous devons "dégraisser" mais attention
aux blessures ! Ainsi, même s'il n'est pas facile de prévoir les pépins
physiques que peuvent rencontrer les joueurs sur une saison, il est
toujours très interréssant d'avoir dans son équipe des joueurs capables de
remplacer plusieurs joueurs tels, cette saison, Ferdinand Coly ou Radek
Bejbl.
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7 - Trouver une
destination aux déceptions de la saison dernière |
La saison dernière, des joueurs
"reconnus" sont arrivés en Artois. Ces joueurs, aux indemnités de
transfert et aux salaires conséquents ont intégré le club mais n'ont pas
fait leurs preuves. Résultat : le club doit se séparer de certains
d'entre eux, qui ont peu ou mal joué, sans pour autant perdre trop
d'argent. Alors que faut-il faire des Sibierski, Fuertes, Rodriguez ou
autres Grozdic : leur donner une nouvelle chance en continuant d'assurer
leur salaire ou les faire quitter le club pour des indemnités de transfert
modiques ? |
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8 - Envisager l'avenir en
intégrant de jeunes recrues |
Enfin, dans le cadre d'une politique de
restriction du nombre de joueurs sous contrat professionnel, il ne faut
pas oublier l'un des axes du club : la formation. La seule possibilité
de mettre en avant de jeunes joueurs est de leur offrir la possibilité de
jouer. Mais comment va-t-on pouvoir réduire le
nombre de joueurs en y intégrant des jeunes à qui il faut donner la
première chance ?
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Avec tous ces
paramétres à gérer, on comprend mieux pourquoi Gervais Martel a souhaité
le retour de Jean-Luc Lamarche aux commandes du recrutement. Nous lui souhaitons BON
COURAGE ! |
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Qu'en pensez-vous ? |