La première mi-temps débuta correctement avec un Racing
bien en place. Le duo Queudrue/Brunel commençait à faire
tourner en bourrique la défense troyenne.
D'ailleurs, c'est très justement Queudrue, sur un corner de
Brunel, qui fut récompensé de sa bonne entâme de match en
plaçant une tête dans les filets à la 12°. Le match
commençait parfaitement pour nos couleurs mais nous
savions que ce n'était guère suffisant.
Hélas, après ce but, au lieu de continuer à pousser, Lens se
relâcha, comme d'habitude, et Troyes en profita pour placer
deux belles occasions, heureusement sauvées par Warmuz
et par Bejbl qui remplaçait avec brio Dumas au sein de la
défense artésienne.
Puis le match retomba dans sa torpeur. Lens maîtrisait
globalement son sujet mais ne se créait pas d'occasion
franche.
Cependant, à dix minutes de la fin de la mi-temps, Brunel et
Queudrue, toujours eux, à gauche, Debève, qui se battait
comme un diable mais qui était bien trop esseulé, à droite,
et Moreira/Fuertes devant mirent le feu dans la défense
adverse. Malheureusement le manque de réalisme de
Moreira et de Fuertes ne permit pas de concrétiser cette
belle période de domination.
L'impression à la fin de la première mi-temps était donc
bonne. Lens était appliqué mais pêché par manque de
rapidité d'exécution, par manque de réalisme, par manque
de jeu sur les ailes, par manque de pressing sur le porteur
de la balle.
Les Troyens furent les premiers en action en seconde
périodes. D'ailleurs, ils furent quasiment les seuls en action !
Ils se créèrent un grand nombre d'occasions franches
sauvées tantôt par un Gus encore une fois impeccable, tantôt
par un retour inespéré sur la ligne, tantôt par la maladresse
troyenne.
Malheureusement, c'est également sur un corner anodin et
une erreur de marquage que Troyes revint à la marque à la
26°.
Lens était abattu et bien incapable de se relever. Nous
assistâmes dès lors à une faillite collective. Seuls Debève et
Brunel se battaient encore et encore. Les appels des avants
manquaient que ce soit en profondeur ou que ce soit sur les
côtés.
Pourquoi courir quand on peut attendre tranquillement que le
ballon arrive par miracle ? C'est tellement plus simple de
laisser son compagnon se débrouiller seul au milieu de trois
adversaires effectuant, eux, un pressing constant. Il finira par
par le balancer devant ce satané ballon ! Quelle misère...
En résumé, il y a chez les supporters cette même frustration,
ce même sentiment de gâchis que tout au long de la saison.
Vivement qu'elle se termine ! Il n'y a plus d'enjeu, plus rien à
espèrer... Triste saison...
Espèrons que pour le dernier match, les joueurs aient à
coeur de battre le sans doute futur champion de France pour
que la fête soit belle !
A noter la présence du jeune Randria (enfin son nom est un
peu plus long mais je serai bien incapable de l'écrire et je le
prie de m'en excuser) pour les cinq dernières minutes. |