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Grandeur & Décadence
Grandeur & Décadence
 RETOUR SUR SAISON

Par G. Elie
Date 15/5/2001

C'est la fin de la saison. Dans 20 ans, de quoi faudra-t-il se souvenir ? On vous a mâché le travail pour vos vieux jours: voici en quelques flashs ce qui nous a plu et ce qui nous a déplu en 2000/2001.

CE QUI NOUS A PLU CETTE SAISON

- LE GACHIS. Rien de telle qu'une saison décevante, qui suit elle-même une saison moyenne, pour doucher les ambitions excessives. Logiquement, le gâchis 2000/2001 et les sueurs froides qui en ont découlé devraient permettre un nouveau et sain départ dans la vie du club. Un cycle s 'achève dans la douleur, vivement le suivant !

- LE MEA CULPA. On a apprécié le virage réalisé par Gervais Martel dans la saison, sa prise de conscience que Lens ne peut et ne doit pas grandir sans renier ses principes. Ce que l'on entend actuellement sur le futur recrutement et sur le nouvel organigramme plaît beaucoup mieux à nos oreilles éreintées par de longs mois de compromissions.

- LE DEPART DE COURBIS. Nous étions très sceptiques en début de saison, le terrain nous a hélas donné raison. Son départ est indiscutablement un bien pour le club.

- TOURNAY, et la fraîcheur et la simplicité qu'il a su ramener. En s'appuyant sur la vraie valeur des joueurs, il a réussi à reconstruire peu à peu une confiance qu'on croyait définitivement disparue. Son bilan sur ses sept matchs est d'ailleurs très intéressant : une défaite lors de son premier match, et depuis l'équipe est invaincue.

- NOS VIEUX. Les grognards lensois ont eu encore une fois une tenue exemplaire: Warmuz, Sikora, Debève sont les rares à être exemptés de reproches. Ils ont même tenu la maison lensoise à bouts de bras en fin de saison, lui évitant l'effondrement. Ce n'est pas le millier de matchs en D1 ( !) qu'ils cumulent à eux trois qui ont pu émousser leur enthousiasme.

- DES LUEURS D'ESPOIR. Quelques promesses intéressantes ont émergé de cette saison terne : Bejbel et Diouf, dans deux registres opposés, ont souvent joué le rôle d'anti-brouillard dans les brumes de la saison. A garder !

- LES PURS. les supporters Lensois ont encore fait preuve d'une incroyable fidélité à l'extérieur : malgré la médiocrité des résultats, ils ont porté haut les couleurs sang et or dans tous les stades de France, avec ferveur et fair play. Les derniers déplacements ont ainsi été révélateurs : 2 000 à St Etienne, et même un bon millier à Monaco. Qui dit mieux ?

- LE 25 NOVEMBRE, date du match Lens-Monaco, seule rencontre spectaculaire et résolument offensive de la saison. Avec à la clé une victoire 4 à 3 … et une sévère réprimande de la part du frileux Courbis.

- LES ANCIENS. La réussite de glorieux anciens que l'on aime encore beaucoup par ici nous a fait plaisir, et en particulier : Ziani, de nouveau champion de France ; Laigle, Delmotte et Foé, vice-champions et vainqueurs de la Coupe de la Ligue ; et Leclercq, qui a réussi l'incroyable miracle avec La Louvière. Tous ces anciens ont en commun d'avoir le talent et l'humilité. Ces deux qualités ne sont donc toujours pas incompatibles. Nous voilà rassurés…

- LA JEUNESSE. Pour la première fois depuis bien longtemps, on a pu observer avec délice la montée en puissance d'un effectif jeune et talentueux dans l'équipe réserve. Bien encadrées par Bijotat, les jeunes pousses lensoises ont fait forte impression. Attention de ne pas gâcher ce réservoir.

- AVION, où le centre de Formation sort peu à peu de terre. Là encore, on aimerait qu'il serve avant tout à former de futurs-lensois, pas à réaliser de juteuses affaires avec les clubs anglais ou italiens.

CE QUI NE NOUS A PAS PLU CETTE SAISON

- LE CLASSEMENT. Finir 13e, cela signifie qu'il n'y a que deux équipes entre nous et le premier relégable. Brrrr !

- LES STATS. Il est quelques chiffres-clé qui en disent long sur le désaveu de cette saison. Accrochez-vous : 13e attaque ; 14e au classement domicile ; le meilleur buteur maison ne pointe qu'au 23e rang ; deux victoires sur trois acquises avec seulement un but d'écart ; 10 des 11 défaites avec un seul but d'écart ; 12 matchs sans marquer le moindre but, et 12 autres matchs en n'en marquant qu'un seul. Donc pour résumer : pas d'attaque, et une défense qui n'a pas su empêcher les défaites stupides…

- LA GUEULE : toute une saison à voir des joueurs faire la tête, c'est largement trop. Tristes, boudeurs, sans joie. Ce n'est déjà pas marrant de s'ennuyer, si en plus on doit subir les états d'âme des joueurs…

- LES DEUX DERBYS. No comment (c'est encore trop douloureux).

- LES GRANDS ECARTS. Lens 2000/2001, c'est une équipe composée de joueurs pleins de bonne volonté mais limités (au hasard : Coly), et d'autres talentueux mais sans envie (au hasard : Sibierski). C'est aussi une équipe sans tactique, et des joueurs qu'on ne faisait pas évoluer à leurs postes de prédilection. La faute à un recrutement pas optimisé, mais aussi à un cuisinier qui n'a pas su faire prendre la mayonnaise.

- L'AMBIANCE A BOLLAERT : la saison a incontestablement marqué un creux dans l'histoire. Le public a changé, il vient au spectacle et estime que le prix du billet lui donne droit automatiquement à des victoires. Une telle saison leur aura peut être permis de comprendre que le football reste un sport. Les torts sont également partagés par une équipe désespérante, qui n'a eu de cesse de refroidir les plus chauds et fervents supporters. Attendons donc la saison prochaine avant de tirer la moindre conclusion sur le public.

- MAGIC : le cas Grozdic est aberrant. Ce n'est pas le joueur qui nous pose problème (c'était une vedette aux Pays Bas et en Yougoslavie), c'est la manière dont il n'a pas été intégré, tant humainement que sportivement. A quoi cela servait-il de le recruter ?

- COULISSES . Il semble s'être passé de drôles de choses en coulisses cette année pour qu'Arribart en soit contraint de partir. L'affaire est déjà oubliée, mais elle nous montre combien la politique sportive et humaine du Racing cette saison a sombré à un moment dans l'irrationnel le plus complet. Le retour promis aux affaires de Bergues et Lamarche est toutefois symbolique d'un changement complet. A suivre de près…

- COUPES. On a détesté la manière dont l'équipe s'est désintéressée des deux coupes, se faisant éliminer sans gloire et sans combattre, alors qu'il s'agissait d'un objectif claironné en début de saison. L'esprit Coupe n'était pas à Bollaert cette saison. Pas plus que l'esprit tout court, d'ailleurs.

- LE DISCOURS AFFAIRISTE. On est évidemment favorable à ce que le Club cherche à développer son business et son merchandising. Ce qu'on apprécie beaucoup moins, c'est l'impression laissée par les dirigeant cette saison que seules les Affaires étaient importantes. Combien de fois a-t-on entendu en réponse à nos inquiétudes sportives la réponse « c'est pas grave, le Club, lui, va bien ». Là encore, on attend un changement, ne serait-ce que dans les discours.

- LE MAILLOT. On aurait du y prendre garde immédiatement : lorsqu'Umbro a présenté en début de saison cet horrible chose à rayures pour clowns de pénitencier, on aurait dû penser qu'il s'agissait d'un terrible présage pour la suite de la saison. La prochaine fois qu'un équipementier recommence, il faudra virer immédiatement Courbis.

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