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QUI POUR POUSSER ? | | Seuls contre tous ?
Par Franck Caroulle
Date 25/2/2001
Actuellement, notre équipe a des difficultés et nous en sommes tous conscients ! Dans ce type de situation, deux réactions sont possibles : soit l'ensemble des forces s'unissent face à l'adversité, soit l'entourage du club se désolidarise de son équipe. Actuellement, où en sommes-nous ? |
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De 1998 à 2000, le RC Lens a été l'auteur de grands
événements sportifs et chacun pouvait y trouver son compte. La presse
nationale trouvait en cette équipe « Gentillette » et néanmoins
victorieuse un modèle de révolte des petits ou encore une victoire du
sport sur le pouvoir du « Tout-fric », la presse régionale pouvait
facilement se libérer du délicat dilemme Lille-Lens puisque la
pole-position régionale était indiscutable et les supporters pouvaient
facilement affirmer leur appartenance au meilleur public de France et même
s'approprier les résultats du RC Lens.
Mais malheureusement, depuis
novembre dernier les intérêts de chacun s'amenuisent et les différentes
sortes de « rats » quittent tour à tour le
navire. |
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LA PRESSE
NATIONALE |
Ces trois dernières
années, le RC Lens a véhiculé une image facilement exploitable pour les
médias nationaux en manque de sujets « vendeurs » : la ferveur du public,
la simplicité des « autochtones » avec une personnalisation ciblée du
sujet sur Louisette, la revanche du petit club « ouvrier » face à la
bourgeoisie du Football riche, la victoire de valeurs telles que le
courage et la formation…soit une source intarissable de sujets porteurs
!
De plus en début de saison, Gervais Martel tente de pallier
quelques uns de ces maux en engageant l'entraîneur médiatique et reconnu
qu'est Rolland Courbis : nouveau sujet très intéressant puisque l'homme
semble opposé au club qu'il intègre.
Voilà donc depuis 1998,
comment le RC Lens a nourri la presse nationale.
Mais cette
saison, le « petit » club connaît un problème de croissance et n'arrive
plus à aligner les victoires. Quelques joueurs reconnus ailleurs
n'arrivent pas à exprimer tout leur talent en Artois, la formation n'est
plus le « fournisseur officiel » de joueurs, certains joueurs un peu
nonchalants ne paraissent pas se battre pour leurs couleurs, la ferveur du
public suit la courbe des résultats et le médiatique entraîneur est mis en
retrait : tous les sujets sont alors éteints.
Autant dire que plus
rien n'est intéressant du côté de Bollaert et le remerciement des trois
années fructueuses passées dans le Pas-de-Calais est unanime : le silence
!
Le jouet est cassé, il est mis au
rebus. |
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LA PRESSE
REGIONALE |
Au niveau régional, jusqu'en 2000 le traitement
accordé est sensiblement le même que le national, d'autant plus qu'il est
le seul à pouvoir être porteur. La position du voisin Lillois en seconde
division permet un traitement de choix et sans concession de l'information
Lensoise. L'écart des positions sportives est tel qu'il confère une
position non discutable à chacun des deux clubs.
Mais voilà, cette
saison les courbes de résultats du RC Lens et de Lille s'inversent. La
presse locale, située physiquement dans la capitale des Flandres,
s'intéresse au thème le plus « rentable » et règle donc le « zoom » sur le
voisin en mettant en opposition les styles, les méthodes, les
hommes…
Un exemple simple et récent permet de constater la
différence de traitement actuel : vendredi dernier, Lille et Lens ont tous
deux conclu des matchs amicaux respectivement face à une équipe de milieu
de tableau belge et une D2 Française. Samedi, les informations régionales
de France 3 ou encore Midi-Sport de Dimanche, traitent par un reportage en
images accompagné d'interviews la rencontre de Lille et ne donnent même
pas le résultat de la rencontre du RC Lens.
Encore une fois, merci
d'avoir fourni le « pain » durant 3 ans
! |
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| LES
SUPPORTERS |
Mis à part les partenaires
économiques qui, à des fins économiques légitimes risquent de prendre le
même biais que la presse, la dernière des composantes externe au club à
pouvoir le soutenir, reste sa communauté de supporters.
Ces
supporters, classés logiquement meilleurs de France ces dernières années,
ont été plébiscités et encensés par tous. Ainsi bon nombre se sont
découverts des vocations et des racines locales au rythme des victoires et
des événements.
Bien évidemment, se présenter comme composante du
meilleur public de France d'une équipe aux résultats positifs conférait un
label jovial et flatteur à ceux qui en revendiquaient le statut par la
simple possession d'une carte d'abonnement.
Mais voilà, les
vocations récentes et fragiles mélangées aux difficultés sportives de
l'équipe font que les possesseurs des Pass annuels se sentent
floués.
En effet, le public panaché de spectateurs, qui ont acheté un
statut (passé ?) en même temps qu'un droit d'accès au stade, et de
supporters ne laisse pas le droit à l'erreur aux anciennes idoles.
Ainsi, l'ambiance se tend et le fossé se creuse entre les joueurs et
une partie du public. Je concède bien volontiers qu'être supporter du RC
Lens était plus facile il y a encore six mois que maintenant, mais peut-on
prétendre à une telle passion avec une telle versatilité ?
En tous
cas, une chose est sûre : seule la partie traditionnelle du public, qui
sera là la saison prochaine, peut et DOIT aider l'équipe à se sortir des
problèmes sportifs actuels, non par ses avis, mais par SES ENCOURAGEMENTS,
SES CHANTS et SES
APPLAUDISSEMENTS. |
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Actuellement ceux qui
supportent le club sont
CEUX QUI EN ONT QUELQUE
CHOSE A FAIRE.
Ceux qui y trouvaient un INTERET quittent la galère
!!! |
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| Qu'en pensez-vous
?
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