Dans une ambiance de feu grâce à un
public qui a retrouvé son rôle, les Lensois essayèrent de mettre le
feu d'entrée de jeu pour assommer les Bretons.
Après vingt minutes de jeu, Diouf
récupéra un ballon sur le côté droit de la surface adverse et piqua
vers le centre. Sa frappe contrée trompa le portier
adverse. 1-0, ca ne pouvait mieux
commencer ! Mais le plus dur était de faire la
différence.
A la demi-heure, suite à une belle action
collective qui alla d'un côté à l'autre, Moreira plaça une tête qui
loba le gardien guingampais mais Diouf, hors-jeu, l'accompagna dans
les filets. Dommage !
Ce n'était que partie remise. Juste avant la reprise, Coulibaly doubla la
mise d'un tir contré. Le break
était fait. Deux buts. Deux frappes contrés. Il y avait de la
réussite dans l'air !
Mais la joie des supporters à la pause
devant ce score fut atténué par le score vierge de Bordeaux-Lyon.
Seul le but monégasque remettait un peu de baume au
coeur.
La deuxième période repartit à cent à
l'heure ! Après dix minutes, coup
sur coup, Pédron lança une fois Diouf et une fois Moreira en
profondeur pour respectivement le troisième et quatrième but !
Ca sentait le
Bastia...
Malheureusement, une folle rumeur, un
murmure atroce se répandit dans les tribunes parmi les supporters :
Lyon venait de marquer. Aïe, aïe, aïe, les Gones s'accrochent et ca
sent la finale à Gerland.
La match baissa de rythme. Le score
importait désormais peu. Et c'est logiquement que les Bretons
sauvèrent l'honneur. Ils auraient même pu revenir un peu plus dans
la partie mais Warmuz veillait et sauva même un pénalty de Bardon
!
Le public pouvait chanter "Joel Muller",
"Merci Lensois", "Lens en ligue des champions". Le seul chant qui
revenait dans les esprits était : "LYON ON ARRIVE"
!