Joël Muller est né le 2 janvier 1952 à Donchery (08). Il a évolué comme joueur à Sedan (1961 - 1965), à l'APM Metz (1965 - 1966), au FC Metz (de juillet 1966 à Aout 1978), à l'OGC Nice (de Septembre 1978 à juin 1979), à l'Olympique Lyonnais (1979 - 1981) et enfin à l'US Dunkerque (1981 - 1984)

Il est ensuite revenu au FC Metz pour devenir cadre technique de 1984 à 1985, s'est occupé du centre de formation de juillet 1985 à novembre 1989 avant de prendre la place du belge Henri Depireux et d'entraîner l'équipe première du FC Metz de novembre 1989 au 12 décembre 2000.

Malgré de bons résultats, Joël Muller n'a jamais eu d'excellents résultats avec le FC Metz. En 11 saisons, il a terminé seulement à 3 reprises dans les 5 premières places du classement, ce qui sera légitimement l'objectif du club lensois pour les prochaines saisons afin d'accrocher une place en Coupe d'Europe…

Metz est le champion des matchs nuls ces dernières saisons avec en moyenne, 12 résultats de parité sur 34 matchs. Depuis l'instauration de la victoire à trois points, faire match nul est aujourd'hui devenu pénalisant car il faut trois matchs nuls pour égaler une victoire !

Joël Muller n'a eu sous ses ordres que de bons joueurs de D1 serviables (Kastendeusch, Gaillot, Pierre, …) ou des jeunes joueurs effacés en devenir (Blanchard, Pires , …) mais n'a jamais vécu avec des joueurs au caractère bien trempé comme Diouf, Sibierski ou Rool.
Il n'a non plus jamais eu derrière lui un dirigeant aussi exigeant et présent que Gervais Martel, truculent président de l'Union des Clubs Professionnels Français (UCPF), et n'a jamais subi la pression d'objectifs important (titre, places européennes), pression dictée par des investissements financiers importants et par 40000 supporteurs qui ne pardonnent aujourd'hui plus la moindre incartade.

Mais surtout, Joël Muller n'a jamais été un chantre du jeu offensif qui plait beaucoup du côté du stade Bollaert. Il est surtout l'inverse, adepte de la solidité défensive à toute épreuve. N'est ce pas à cause de cela que le FC Metz n'a pas été champion de France en 1998, vaincu aux points, pour 4 maudits buts non-marqués ou encaissés par … le Racing Club de Lens de Daniel Leclercq, supporter lui du football total qui se joue vers l'avant.

Enfin, sur 11 saisons, le FC Metz de Joël Muller possède une moyenne de seulement 40 buts marqué pour 37 encaissés, ce qui en fait seulement une bonne équipe de milieu de tableau.

Les Sang et Or ne désirent pas être ou devenir un club moyen dans l'avenir. Le Racing Club de Lens doit s'installer et conforter son rang parmi dans les places fortes du football français, ces clubs qui se qualifient chaque année pour une coupe européenne en ayant fait un bon championnat.

Mais surtout, le Racing Club de Lens doit produire un jeu séduisant et offensif afin de respecter ses valeurs ancestrales qui font qu'un joueur doit tout donner sur le terrain pour ses couleurs et pour contenter le nombreux public de Bollaert.