L'avant match télévisuel est classique, au rayon
des bonnes nouvelles notons le "masque" et la motivation des lensois lors
de leur échauffement. Ajoutons une météo qui semble clémente, ainsi qu'un
stade bien rempli. Au rayon des mauvaises nouvelles : nous allons devoir
écouter Pascal Praud et Jean-Michel Larqué pendant deux heures… Caramba
quel supplice auditif !
La grande imagination des journalistes
faisant qu'à chaque match le même joueur soit choisi, c'est donc tout
naturellement… Stéphane Pedron qui eut les honneurs du micro à l'entame du
match… L'année dernière c'était Cyril "coup de boule" Rool, cette année
c'est systématiquement Pédron au début et Blanchard à la fin du match,
faudra s'y faire… Joël Muller aurait-il désigné des porte-parole officiels
???
Bonne impression sur le terrain et dans
les tribunes au coup d'envoi, les Lensois semblent motivés comme jamais,
et le public chante à l'unisson…Cette belle harmonie ne dure pas hélas, au
bout de 10 minutes les chœurs s'estompent, et le trompettiste reprend le
dessus tel Charly Oleg au temps de sa splendeur… Tournez manèges M'sieurs
dames, même les joueurs héraultais semblent l'avoir compris après avoir
courbé l'échine pendant les premiers instants du
match.
Pedron, Wallemme et Blanchard sont les
plus remuants et se démènent comme de beaux diables, pour ce dernier le
bilan comptable est cependant des plus discutables avec moult ballons
perdus…Coridon y va de ses gestes techniques admirables, mais par trop
isolé il ne parvient guère à déséquilibrer la solide arrière-garde
montpelliéraine. Quant à Moreira et Sikora, on se demande s'ils sont ou
non sur le terrain…
Heureusement pour nous, les visiteurs
sont plus solides qu'imaginatifs, et Charly Coridon parvient à exploiter
un moment de liberté et un espace face au but pour placer dans un trou de
souris une frappe soudaine du pied gauche … Les nombreux ralentis, et les
commentaires soudain dithyrambiques de nos deux "amis" au micro,
accroissent encore notre joie lorsque la mi-temps est sifflees par
l'honnête Monsieur Coué.
A la mi-temps, retour sur la précédente
journée de championnat, l'occasion de se délecter une nouvelle fois du
fort savoureux hat-trick de Daniel Moreira, puis interview du fils de
Loulou Nicollin, Laurent de son prénom, le même que Loulou mais en plus
jeune et, dirons-nous, en un peu moins "enrobé"…Mais le franc-parler est
au rendez-vous, tant mieux.
Début de la seconde période :
inquiétudes, les lensois semblent encore en pause, alors que les joueurs
adverses ont déjà pressé la touche Play. On n'entend guère de chants dans
les tribunes, seuls les RT bougent et sont audibles à l'antenne… Où est
passés la grande ambiance d'antan ???
Mais nos craintes retombent très vite
devant la lourdeur et les mauvais choix de l'attaque de Montpellier… Peu
d'occasions de s'enflammer aussi coté lensois, où seuls Coridon et Diouf
s'échinent à trouver des solutions sur leur flanc droit… Moreira, où es-tu
donc ??? Et l'on en vient à s'intéresser à la longue
altercation-discussion entre Ferdinand Coly et Almeida, les caméras s'y
mettent aussi, faute de jeu…
Les minutes s'égrènent… Moreira oublie
une nouvelle fois Diouf et Sibierski seuls au centre…. Jusqu'à ce cadeau
de Vercoutre pour l'ancien guingampais…Contrat rempli donc pour le
meilleur buteur artésien sur le plan comptable, beaucoup moins sur le jeu
et la manière.
Le temps de voir Diouf commettre un
geste d'anti-jeu fort regrettable sur Belbey, et voilà l'arbitre qui
siffle la fin du match. Interview de Blanchard (comme d'hab'), qui insiste
sur la solidarité qui anime le groupe lensois depuis le début de saison.
Le public se réveille enfin à l'annonce du match nul du LOSC à
Marseille.
Côté satisfactions, notons la
solidarité lensoise à toute épreuve, ainsi que les bonnes perfs
individuelles de Wallemme, Coridon et Blanchard. Coté déceptions : le
non-match de Moreira, bien muselé il est vrai par une bonne défense de
Montpellier, un jeu assez pauvre techniquement (que de ballons perdus !)
et un public aux abonnés absents dans les moments où il fallait relancer
les Lensois.
A bientôt ! |